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Manger est-il toujours l’acte social autour du partage d’un repas ? Peut-on encore manger ensemble ? Cet ouvrage apporte un éclairage sur les multiples évolutions des liens sociaux autour de l’alimentation en regard des changements observés dans notre société.
Rappelant les bienfaits, en particulier nutritionnels, mais aussi les difficultés de manger ensemble, Les évolutions des liens sociaux autour des nouvelles pratiques alimentaires montre comment les régimes alimentaires tendent à s’individualiser et à se fondre dans d’autres périmètres sociaux, sous l’influence de nouvelles préoccupations et au sein de nouvelles communautés, souvent différentes du traditionnel noyau familial.
Ces jeux d’influences sociales, leurs évolutions et leurs conséquences sont étudiés sous plusieurs angles et dans différents cadres d’expression : suivi de régimes diététiques ou thérapeutiques, végétarisme, ou encore pratiques alimentaires liées à un culte religieux. Les implications en termes d’offre ou de distribution ainsi que les notions de proximité et de terroir sont également explorées. Enfin, la question est posée des bouleversements que la crise de la Covid-19 aura introduits dans nos façons de manger ensemble.
1. Manger ensemble pour mieux manger. Quelle mise en pratique ?
2. Manger ensemble grâce à Internet : le cas des communautés en ligne de soutien à la perte de poids
3. Manger ensemble : avec ou sans les contraintes alimentaires des autres ?
4. Manger ensemble, oui, mais sans viande ! Influences sociales liées au végétarisme et véganisme
5. Manger ensemble et différemment : le halal, entre standardisation et segmentation
6. Du manger ensemble au mieux vivre ensemble : le cas des produits locaux
7. En guise d’épilogue : manger ensemble au temps du Covid-19
Gilles Séré de Lanauze
Gilles Séré de Lanauze est maître de conférences à l’Université de Montpellier. Il dirige l’axe agroalimentaire du laboratoire de recherche MRM. Ses recherches en comportement du consommateur portent sur les écarts entre attitudes et comportements et la consommation responsable.
Chapitre 1
Manger ensemble pour mieux manger. Quelle mise en pratique ? (pages : 19-45)
Le Plan National Nutrition Santé (PNNS) reconnaît les bienfaits du « manger ensemble », gage d’une alimentation plus saine et de meilleure qualité nutritionnelle. Ce chapitre présente les résultats d’une étude qui explore les conditions de mise en œuvre de la pratique « manger en compagnie », en termes de conditions matérielles, de significations et de compétences.
Chapitre 2
Manger ensemble grâce à Internet : le cas des communautés en ligne de soutien à la perte de poids (pages : 47-77)
De nombreuses communautés en ligne se sont constituées autour du partage de pratiques et de convictions alimentaires. Ce chapitre a pour objectif de montrer en quoi les utilisateurs de ces communautés « mangent ensemble » en partageant des recettes, des photos des plats qu’ils ont réalisés ou encore des conseils et astuces en nutrition, participant ainsi à la diversification alimentaire.
Chapitre 3
Manger ensemble : avec ou sans les contraintes alimentaires des autres ? (pages : 79-105)
Les restrictions alimentaires imposées pour des raisons de santé ou par conviction personnelle peuvent contraindre les possibilités de partage de repas et la convivialité. Ce chapitre montre comment la considération des conséquences futures de son alimentation influence la capacité d’observance du régime et la tolérance aux écarts, notamment en situation de commensalité.
Chapitre 4
Manger ensemble, oui, mais sans viande ! Influences sociales liées au végétarisme et véganisme (pages : 107-133)
Certains régimes tels que le végétarisme peuvent engendrer des ruptures dans les pratiques alimentaires et des tensions avec l’entourage. Ce chapitre présente des résultats d’étude qui montrent comment les relations avec la communauté d’adoption et les autres végétariens aident au maintien des pratiques et des convictions, mais ne favorisent pas forcément les relations avec l’entourage.
Chapitre 5
Manger ensemble et différemment : le halal, entre standardisation et segmentation (pages :135-168)
Ce chapitre dresse un tableau des modes de production et de consommation de viande halal en France en s’interrogeant sur les dynamiques de différenciation et de standardisation de l’offre et les stratégies des acteurs. Les enjeux économiques, réglementaires et productifs sous-jacents à la « transformation » de l’animal et à la certification sont ensuite étudiés du point de vue de la demande et de son articulation avec l’offre.
Chapitre 6
Du manger ensemble au mieux vivre ensemble : le cas des produits locaux (pages : 169-211)
Le lieu est une dimension importante de la sociabilisation autour de l’alimentation. Ce chapitre aborde les liens entre produits de terroir, proximité au territoire et communautés locales. Il montre comment émergent de nouveaux modes de production et d’échange, dans un partage de valeurs et de pratiques collaboratives, authentiques et durables, mais dans le même temps, ouvertes au monde et à l’innovation.
Chapitre 7
En guise d’épilogue : manger ensemble au temps du Covid-19 (pages : 213-223)
La crise sanitaire du Covid-19 et les expériences de confinement ont remis en cause nombre de nos habitudes alimentaires. Ce chapitre, sous forme d’épilogue, décrit ces bouleversements, et souligne comment le recours aux outils numériques, le rapport au temps, le renfort de liens sociaux et de nouvelles convictions et principes de vie ont pu faire évoluer nos pratiques alimentaires.