308 pages - septembre 2022
ISBN papier : 9781789481037
ISBN ebook : 9781789491036

Code ERC :

PE6 Computer Science and Informatics
PE6_10 Web and information systems, database systems, information retrieval and digital libraries, data fusion
SH3 The Social World, Diversity, Population
SH3_12 Communication and information, networks, media
SH3_13 Digital social research

 
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D’un ensemble de pages HTML interconnectées aux plateformes de services en ligne, les sites web n’ont cessé de changer de formes et de fonctions. Ces mutations ont amené, d’une part, les sciences humaines et sociales à renouveler ou à inventer des méthodologies d’analyse et, d’autre part, à repenser les pratiques des non-spécialistes et des professionnels du numérique.

La fabrique du Web s’est également inscrite à l’agenda des formations en communication, selon une approche différente et complémentaire de celle mise en oeuvre pour les informaticiens.

Sous l’angle de ces deux perspectives, et en prenant appui sur plusieurs études de cas, Analyses des sites web présente des contributions à la fois épistémologiques et méthodologiques de chercheurs en sciences de l’information et de la communication afin d’analyser les sites web comme dispositifs sociotechniques, sémio-discursifs et communicationnels. Cette étude va de leur conception à leur intégration dans les stratégies numériques des organisations du secteur public, associatif ou privé.

Partie 1. Le site web comme dispositif sociotechnique
Partie 2. Le site web comme dispositif sémio-discursif
Partie 3. Le site web comme dispositif communicationnel

Luc Massou

Luc Massou est professeur des universités en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lorraine.

Patrick Mpondo-Dicka

Patrick Mpondo-Dicka est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Toulouse – Jean-Jaurès.

Nathalie Pinède

Nathalie Pinède est professeur des universités en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne.

Chapitre 1

Observer le Web par le prisme de ses sites (pages : 13-37)

L’auteure historicise cinq périodes du Web dans les pratiques de communication des organisations : le Web des pionniers, le Web des citations, le Web 2.0, le Web social et le Web affectif. Pour chacune, il sélectionne les caractéristiques du site web, qualifie la nature des interactions et usages des internautes, et explicite les stratégies de communication numérique des organisations.


Chapitre 2

Du Web à l’observable complexe : approches sémio-discursives (pages : 39-65)

Les auteurs mettent en relief les points de vigilance et les apories à affronter lorsque l’on interprète les énoncés issus des sites web, où l’abondance et l’hétérogénéité des contenus et des données numériques invitent à questionner leurs production et circulation sur le Web, mais aussi les modalités et conditions de leur collecte par les chercheurs.


Chapitre 3

L’expertise de sites web : perspectives pédagogiques en information-communication (pages : 67-89)

L’auteur propose un bilan critique et réflexif, en termes d’apports et limites mais aussi de contraintes méthodologiques et d’acquisition de compétences professionnelles, d’expériences de formation universitaire à l’expertise de sites web dans des filières de licence et master en information-communication, à destination de futurs spécialistes de la communication numérique.


Chapitre 4

Sémiotique du design numérique : de l’ethos à l’éthique (pages : 93-114)

L’auteure propose de définir ce qu’est une sémiotique du design numérique, pour questionner le « faire sens » du webdesign et tisser du lien entre instances d’énonciation – les organisations – et de co-énonciation – les internautes usagers des sites web. Elle présente ainsi une méthodologie d’analyse sémiotique de la multimodalité et du design d’interface des sites web.


Chapitre 5

Sémiotique sociale des sites web : genèse d’une méthode (pages : 115-140)

Les auteures présentent une méthodologie d’analyse de sites web issue de la sémiotique pragmatique et qui en déplace le focus du résultat interprétatif vers l’étude de son processus de construction. Cette sémiotique sociale fait débattre collectivement les apprenants sur ce qui compose leurs filtres interprétatifs, afin de mieux les conscientiser et favoriser une posture davantage réflexive.


Chapitre 6

Analyser la mobilisation contre la LPR sur Twitter : enjeux théoriques et défis méthodologiques (pages : 141-173)

L’auteure explique les enjeux à la fois théoriques et méthodologiques des espaces d’expression et de communication que sont devenus les réseaux socionumériques comme Twitter. À partir d’une étude de cas menée sur des contenus discursifs diffusés via ce dispositif, elle en caractérise la diversité des formes de mobilisation en ligne, entre dimension technologique, pratique sociale et pratique sémio-discursive.


Chapitre 7

Métaphore et analyse de sites web : transformations d’un objet médiatique (pages : 175-197)

L’auteure étudie la pertinence du concept de métaphore dans l’analyse épistémologique de l’objet « site web », tout en le positionnant dans l’évolution du champ médiatique. En prenant appui sur l’étude des sites web à visée documentaire ou institutionnelle, elle en interroge les mécanismes qui émergent entre concepteurs, usagers et dispositifs techno-sémiotiques dans un contexte évolutif de simulation hypermédiatisée.


Chapitre 8

Analyse thématique de liens hypertextuels : une démarche taxonomique (pages : 201-235)

L’auteure propose une approche méthodologique fondée sur la classification des contenus repérés sur les pages d’accueil de sites web académiques à partir des ancres textuelles de liens hypertextes, qu’elle nomme « unités lexicales hypertextuelles ». En analysant leurs classes dominantes, elle en dégage des profils informationnels en termes de contenus publiés et d’usagers visés par chaque site.


Chapitre 9

La documédialité des organisations transfrontalières (pages : 237-268)

L’auteure structure une analyse communicationnelle de sites web d’organisations transfrontalières sur l’intrication entre territoires et dispositifs médiatiques, et sur le concept d’espace public intermédiaire, pour en comprendre les transitions et/ou les transformations ancrées dans les imaginaires collectifs. En étudiant leurs univers sémantiques, elle modélise les processus communicationnels et la redéfinition des territoires en jeu pour chacun.


Chapitre 10

« Raconte tes données », entre euphémisation, standardisation et poétique du chiffre (pages : 269-289)

L’auteure propose une analyse de la mise en récit sur les sites web des nouvelles compétences professionnelles liées à l’écoute des médias sociaux. À partir d’un corpus de sites web d’agences et de consultants en communication numérique, elle analyse les mécanismes d’une rhétorique professionnelle qui implique à la fois une personnification et une euphémisation des stratégies en jeu.