Recherches en didactique de l’évolution

Ce chapitre étudie les rapports entre savoirs scientifiques et croyances religieuses du point de vue d’élèves de seconde qui analysent les travaux de naturalistes fixistes. La diversité des positionnements repérés fournit des indicateurs sur les possibilités des élèves à différencier et à discuter ce qui relève de la science et de la croyance.

Ce chapitre explore les liens possibles entre la compréhension que les élèves de collège ont de l’évolution du vivant et les façons dont ils envisagent le hasard, notamment dans des situations quotidiennes. Les relations établies à l’aide d’un questionnaire, montrent qu’il est essentiel d’approfondir avec les élèves les concepts d’aléa, de contingence et les raisonnements probabilistes pour travailler sur l’évolution.

Ce chapitre présente les résultats d’une enquête réalisée auprès d’élèves de terminale de 16 pays visant à déterminer dans quelle mesure ces élèves ont une conception sécularisée de la science. Il examine ensuite l’influence de ces conceptions, ainsi que celui de la filière d’études sur le degré de connaissance, d’une part, et d’acceptation, d’autre part de la théorie de l’évolution.

Ce chapitre analyse la place de la théorie évolutive dans le cadre des programmes de biologie français et la manière dont les contenus en évolution sont présentés. Cette étude montre que la théorie de l’évolution est largement présente dans les programmes français, mais n’est pas encore le paradigme explicatif de l’ensemble des contenus de biologie.

Le genre Homo occupe une place centrale en évolution humaine. Cependant, certains chercheurs y inclus, désormais, le Chimpanzé. Ce chapitre analyse les enjeux didactiques de cette reconfiguration en termes de reproblématisations curriculaires dans l’enseignement et dans la formation enseignante. L’accent est mis sur les conséquences épistémologiques et culturelles de la délimitation du genre Homo dans l'enseignement-apprentissage.

Les controverses scientifiques contemporaines sont peu prises en charge dans la formation enseignante. Ce chapitre explore le potentiel didactique des controverses touchant l’extension de la théorie synthétique de l’évolution dans le champ de la nature des sciences (NOS). Il propose une analyse des principaux enjeux épistémologiques du néo et du post-darwinisme pour problématiser la NOS en formation.

A partir de l’analyse d’un écrit de Darwin, engagé dans une controverse entre naturalistes et physiciens, cette recherche développe trois axes d’étude de cette source historique : sa place dans la construction historique du problème de l’âge de la Terre, ses perspectives d’apprentissages épistémologiques en classe de sciences, sa réception par des enseignants de collège.

Les paysages conceptuels de l’évolution construits dans cette étude donnent accès à des représentations collectives et renseignent sur les postures épistémologiques et/ou didactiques des acteurs concernés par l’évolution et son enseignement (chercheurs en évolution, enseignants, élèves). Les différences topologiques repérées entre les paysages conceptuels questionnent certains aspects curriculaires : structure des programmes, place des cadres théoriques, place des observables.

Ce chapitre étudie les conditions d’accès d’élèves du secondaire (16-18 ans) à des reconstitutions historiques scientifiques de l’histoire des vivants (crises biologiques, origine de la vie terrestre). Il montre que cela exige que les élèves acquièrent des modes de raisonnement et des figures du temps qui sortent de l’ordinaire.

Ce chapitre montre que l’accès à une conception populationnelle des espèces vivantes est une condition nécessaire pour comprendre à la fois le concept d’évolution et la classification scientifique du vivant. L’argumentation est fondée sur la base d’études de cas réalisées à différents niveaux de scolarité.

Ce chapitre présente les résultats d’une recherche s’intéressant aux capacités de problématisation de la sélection naturelle des élèves d’une classe de sixième primaire (11-12 ans). À partir de l’intervention proposée, il apparaît que la mobilisation de la transmission des caractères héréditaires et de la prédation différentielle sont accessibles à des élèves de cet âge.

L’objet de ce chapitre est d’identifier un certain nombre de difficultés ou d’obstacles liés à la pensée probabiliste dans les processus d’enseignement et d’apprentissage de concepts de la théorie de l’évolution. Ce travail s’appuie sur une analyse épistémologique du concept d’aléa en sciences de l’évolution et en mathématiques et une étude de cas de pratique enseignante.